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Changement de barème du malus automobile : ce qui vous attend le 1er mars 2025

Le projet de loi de finances porté par François Bayrou prévoit un durcissement du malus CO2 dès le 1er mars 2025. Les automobilistes devront ainsi faire face à une grille beaucoup plus stricte que celle en vigueur en 2024. Découvrez en détail les principaux changements à venir et comment ils impacteront vos futurs achats de véhicules.

Nouveau seuil d’émission pour le malus

Dès le 1er mars 2025, la taxe sur les émissions de CO2 appliquée aux voitures neuves commencera à partir de 113 g/km, au lieu des 123 g/km précédents. Cette modification vise à inciter les consommateurs à choisir des véhicules plus écologiques. Avec cette mesure, même certains modèles hybrides pourraient être impactés.

À titre d’exemple, un véhicule émettant 151 g/km se verra appliquer un malus s’élevant à 3 331 €. Soit presque 1 000 € de plus qu’avec le barème précédent où il était de 2 370 €. Ces ajustements montrent clairement la volonté du gouvernement de réduire les émissions de CO2 en augmentant les pénalités financières pour les véhicules les moins économes.

Augmentation de la taxe maximale

En plus de l’abaissement des seuils d’émission, le montant maximum du malus subira également une forte hausse. Actuellement fixé à 60 000 € pour des émissions de 194 g/km ou plus, il atteindra 70 000 € dès mars. Cela signifie une augmentation de 10 000 € sur la pénalité la plus sévère.

Ce plafond est destiné aux modèles sportifs très polluants. Il pourrait aussi concerner certains véhicules hybrides simples si leurs émissions sont élevées. Pour les années suivantes, le gouvernement a déjà prévu une progression similaire : un maximum de 80 000 € en 2026 et 90 000 € en 2027.

Évolution du barème en 2026 et 2027

Les futurs barèmes depuis 2025 suivent une tendance claire : chaque année, les seuils diminueront de 5 g/km tandis que le malus maximal augmentera de 10 000 €. Ainsi, en 2026, la base du malus sera fixée à 108 g/km avec un maximum de 80 000 €. En 2027, le seuil descendra encore à 103 g/km et le plafond atteindra 90 000 €.

Ces évolutions progressives devraient permettre aux acheteurs et aux constructeurs automobiles d’ajuster leurs choix et leurs offres respectivement. Toutefois, la montée constante des pénalités pousse fortement à la transition vers des véhicules à faibles émissions ou entièrement électriques.

Impact financier pour les acheteurs

L’introduction de ces nouveaux barèmes aura sans aucun doute des répercussions importantes pour les acheteurs de véhicules neufs. Ceux qui souhaitent investir dans un modèle à motorisation classique doivent s’attendre à payer davantage de taxes. Cela peut représenter une somme importante ajoutée au prix d’achat initial du véhicule, voire dissuader complètement certains acquéreurs potentiels.

Cependant, cette situation pourrait réellement profiter aux véhicules 100% électriques, exemptés de malus CO2. Les fabricants auront probablement intérêt à proposer des alternatives écologiques plus accessibles pour compenser ce surcoût potentiel des voitures thermiques.

Conséquences pour le marché automobile

Avec ce renforcement du malus, on peut anticiper plusieurs conséquences notables sur le marché automobile français :

  • Évolution des ventes : Une hausse notable des ventes de véhicules électriques et hybrides rechargeables. Les acheteurs chercheront à éviter les lourdes taxes associées aux moteurs thermiques traditionnels.
  • Stratégies des constructeurs : Des investissements accrus dans le développement de modèles verts. L’industrie devra répondre à une demande croissante pour des voitures moins polluantes.
  • Modifications des gammes : Les constructeurs pourraient réduire leur offre de gros moteurs thermiques polluants pour limiter l’impact financier sur leurs clients.
  • Marché de l’occasion : Un éventuel report de la demande vers le marché de l’occasion, car les anciens véhicules échappent souvent aux nouvelles grilles fiscales surtaxant les nouveaux modèles.

Anticiper les changements

Pour ceux qui envisagent l’achat d’une voiture neuve en 2025 ou après, il est crucial de prendre en compte ce nouveau barème. Les acheteurs devraient examiner soigneusement les options disponibles afin d’éviter de lourds frais supplémentaires. Plusieurs stratégies peuvent être envisagées :

  1. Opter pour des véhicules faiblement émissifs : Choisir des modèles dont les émissions se situent sous les nouveaux seuils imposés.
  2. Investir dans l’électrique : Bien que certains soient plus chers à l’achat, les voitures électriques bénéficient d’aides publiques et n’ont pas de malus CO2.
  3. Analyser les projections futures : Prendre en compte non seulement le coût actuel, mais aussi les prévisions pour 2026 et 2027 pour optimiser son investissement.

Cette transformation du malus automobile reflète la pression croissante exercée sur les gouvernements pour réduire les impacts environnementaux des transports. S’adapter rapidement à ces changements permettra de minimiser les coûts et de maximiser les avantages de la conduite écologique.